ABIDJANACTU.COM Comme attendu, la Commission électorale a commencé à livrer, depuis lundi soir, les résultats du référendum du dimanche 30 octobre. Sans surprise, le Oui l’emporte partout, avec un score fleuve, notamment au nord du pays, comme par exemple dans la région du Folon (avec les localités de Minignan et Kaniasso) avec 99,90% de voix.
Si l’issue de cette consultation ne fait aucun doute, en revanche, l’enjeu majeur reste incontestablement le taux de participation. Les premiers chiffres de la CEI alternent le bon, avec notamment 86,84% de taux de participation dans le Folon, 61,76% dans le Hambol et le moins bon avec 38,65% dans l’Iffou, la région natale du président Bédié, et surtout dans la diaspora avec 14,24% au Mali, 8,75% au Sénégal ou encore 7,5 % au Burkina.
Manifestement, la participation est très faible dans les zones favorables au FPI, notamment à l’ouest du pays (Gagnoa, Daloa, Duékoué) où des incidents ont eu lieu. En pays Akyé, région d’Alépé, le scrutin a été aussi perturbé par des jeunes, quand les électeurs ont suivi l’appel au boycott lancé par l’opposition à travers le Front du Refus et la Coalition du Non. « Dans le village d’Akouré, des jeunes ont fait irruption dans les bureaux de vote et ont emporté les urnes et déchiré le listing électoral », confie un habitant de ce village, témoin de la scène.
Selon un observateur, qui a requis l’anonymat, « la participation est globalement très moyenne ». Et il n’est pas sûr du tout que la barre des 50% soit franchie. « Ça devrait se jouer entre 30 et 40% tout au plus », estime notre interlocuteur. Ce qui serait, de toute évidence, un échec pour le président Ouattara et son gouvernement, et une victoire qui ne dit pas son nom pour l’opposition.
JB
Si l’issue de cette consultation ne fait aucun doute, en revanche, l’enjeu majeur reste incontestablement le taux de participation. Les premiers chiffres de la CEI alternent le bon, avec notamment 86,84% de taux de participation dans le Folon, 61,76% dans le Hambol et le moins bon avec 38,65% dans l’Iffou, la région natale du président Bédié, et surtout dans la diaspora avec 14,24% au Mali, 8,75% au Sénégal ou encore 7,5 % au Burkina.
Manifestement, la participation est très faible dans les zones favorables au FPI, notamment à l’ouest du pays (Gagnoa, Daloa, Duékoué) où des incidents ont eu lieu. En pays Akyé, région d’Alépé, le scrutin a été aussi perturbé par des jeunes, quand les électeurs ont suivi l’appel au boycott lancé par l’opposition à travers le Front du Refus et la Coalition du Non. « Dans le village d’Akouré, des jeunes ont fait irruption dans les bureaux de vote et ont emporté les urnes et déchiré le listing électoral », confie un habitant de ce village, témoin de la scène.
Selon un observateur, qui a requis l’anonymat, « la participation est globalement très moyenne ». Et il n’est pas sûr du tout que la barre des 50% soit franchie. « Ça devrait se jouer entre 30 et 40% tout au plus », estime notre interlocuteur. Ce qui serait, de toute évidence, un échec pour le président Ouattara et son gouvernement, et une victoire qui ne dit pas son nom pour l’opposition.
JB
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