La position actuelle des médias occidentaux donne la perception de la communauté internationale sur le procès du président Laurent Gbagbo et de son dernier ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé. Le week-end dernier, au cours d’un débat sur la chaine de télévision française TV5, Assane Diop, journaliste à Radio France Internationale (RFI) a déclaré que le monde entier sait qu’aucun des 32 témoins de la procureure Fatou Bensouda, aucun n’a été capable de démontrer la culpabilité de Laurent Gbagbo. « Sur 32 témoins du procureur, aucun n'a été capable de démontrer la culpabilité de Laurent Gbagbo et ça le monde entier le sait. Des témoins qui n'excellent que dans le mensonge, il y a un même qui a présenté une vidéo du Kenya », a-t-il assené. Un an après l’ouverture de ce procès de la recolonisation, tous les témoins présentés par la procureure gambienne Fatou Bensouda n’ont apporté la moindre preuve pour démontrer la culpabilité du président Laurent Gbagbo accusé de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité. La quasi-totalité des témoins de l’accusation a non seulement remis en cause leurs premières dépositions mais ils ont débité des mensonges à la barre lors de leurs témoignages devant la cour. La reprise de cette parodie de justice depuis plusieurs jours, pour la deuxième année consécutive, n’a rien apporté de nouveau avec les tous désormais témoins présentés par Bensouda. La première semaine de la reprise de cette mascarade a été un cauchemar pour Fatou Bensouda. Le monde entier a vu les témoins de l’accusation se bagarrer en pleine audience avec le substitut de la procureure, Eric McDonald en avouant ne pas se reconnaitre dans des déclarations qu’on leur attribue. McDonald dérouté par la réaction des témoins a même qualifié le présent témoin, Adomo Bonaventure Sévérin de témoin hostile. Depuis plus de quatre années, le président Gbagbo est en détention préventive et jusque-là la CPI s’oppose à sa remise en liberté provisoire, alors qu’aucun témoin de l’accusation n’a apporté aucune preuve de sa culpabilité. La mascarade judiciaire se poursuit à la CPI et le monde entier découvre avec stupéfaction que ce procès inique est un procès politique que Laurent Gbagbo, l’otage de la communauté internationale est victime d’arbitraire.
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