Cité dans des affaires de corruption au Gabon, au Congo Brazzaville, au Cameroun et en Côte d’Ivoire, l’homme d’affaires gabonais, Franck Ping, fils aîné de Jean Ping – candidat à l’élection présidentielle du 29 août prochain au Gabon – a rompu le silence.
Réfugié à Abidjan, c’est au confrère Notre Voie que Franck Ping s’est prononcé le 22 août 2016 sur cette affaire relevée par Mediapart puis relayée par Jeune Afrique.
Homme d’affaires depuis une quinzaine d’années, Franck Ping dénonce une ‘’manœuvre totalement politique’’. En Côte d’Ivoire, l’homme d’affaires gabonais est cité dans une affaire de corruption pour l’adjudication – au profit de Sinohydro, une société chinoise – de la construction du barrage de Soubré. Un contrat signé sous le régime de Laurent Gbagbo que Franck Ping et ses partenaires souhaitent voir reconduire par le régime d’Alassane Ouattara. De manœuvres politiques, Franck Ping soutient que des personnes veulent passer par lui pour desservir son père, Jean Ping, candidat à l’élection présidentielle au Gabon face à Ali Bongo.
«Tout cela est politique. Mon père Jean Ping est candidat à l’élection présidentielle au Gabon, on monte une affaire de toute pièce, à une semaine des élections, pour me nuire et le salir. Quel lien, a mon père avec une affaire me concernant ?», s’est demandé Franck Ping. «Si je suis coupable, comme on le dit, de quoique ce soit, ça n’a rien à voir avec mon père», a-t-il clarifié. Cependant, si Franck Ping dénonce que sa boîte mail a été piratée et ses documents récupérés et falsifiés, un courrier de Franck adressé au patron de Sinohydro, Wang Ping, lève le voile sur des transactions financières avec le pouvoir d’Abidjan.
Pour donner des éclaircis sur cette affaire, Franck Ping souhaite ‘’dire tout’’ à la presse après les élections présidentielles du 29 août au Gabon.
En juin dernier, Steeve Ndong Essame Ndong, procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville au Gabon, avait lancé une mise en demeure contre Franck Ping et le directeur général de Sinohydro, tous deux cités pour des faits présumés de corruption dans l’affaire dite Sinohydro ou l’affaire des ‘’cafards’’. Cette révélation a été faite (juin 2016) par les confrères de Mediapart, sur la base des documents de la police anticorruption française et des dépositions de l’avocat François Meyer.
Au Gabon, il est reproché à Franck d’avoir ‘’perçu indument, dans un premier temps, plus de 5,2 milliards de francs CFA, puis plus de 700 millions de francs. Des commissions supposées provenir du marché de construction du réseau électrique de Libreville, en 2009, pour une part et de celui de la construction des routes Akiéni-Okondja et Koumameyong-Ovan. Deux marchés confiés par l’Etat gabonais à la société Sinohydro, en faveur de laquelle le lobbyiste, apporteur d’affaires et consul honoraire du Tchad au Gabon, a œuvré’’.
Réfugié à Abidjan, c’est au confrère Notre Voie que Franck Ping s’est prononcé le 22 août 2016 sur cette affaire relevée par Mediapart puis relayée par Jeune Afrique.
Homme d’affaires depuis une quinzaine d’années, Franck Ping dénonce une ‘’manœuvre totalement politique’’. En Côte d’Ivoire, l’homme d’affaires gabonais est cité dans une affaire de corruption pour l’adjudication – au profit de Sinohydro, une société chinoise – de la construction du barrage de Soubré. Un contrat signé sous le régime de Laurent Gbagbo que Franck Ping et ses partenaires souhaitent voir reconduire par le régime d’Alassane Ouattara. De manœuvres politiques, Franck Ping soutient que des personnes veulent passer par lui pour desservir son père, Jean Ping, candidat à l’élection présidentielle au Gabon face à Ali Bongo.
«Tout cela est politique. Mon père Jean Ping est candidat à l’élection présidentielle au Gabon, on monte une affaire de toute pièce, à une semaine des élections, pour me nuire et le salir. Quel lien, a mon père avec une affaire me concernant ?», s’est demandé Franck Ping. «Si je suis coupable, comme on le dit, de quoique ce soit, ça n’a rien à voir avec mon père», a-t-il clarifié. Cependant, si Franck Ping dénonce que sa boîte mail a été piratée et ses documents récupérés et falsifiés, un courrier de Franck adressé au patron de Sinohydro, Wang Ping, lève le voile sur des transactions financières avec le pouvoir d’Abidjan.
Pour donner des éclaircis sur cette affaire, Franck Ping souhaite ‘’dire tout’’ à la presse après les élections présidentielles du 29 août au Gabon.
En juin dernier, Steeve Ndong Essame Ndong, procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville au Gabon, avait lancé une mise en demeure contre Franck Ping et le directeur général de Sinohydro, tous deux cités pour des faits présumés de corruption dans l’affaire dite Sinohydro ou l’affaire des ‘’cafards’’. Cette révélation a été faite (juin 2016) par les confrères de Mediapart, sur la base des documents de la police anticorruption française et des dépositions de l’avocat François Meyer.
Au Gabon, il est reproché à Franck d’avoir ‘’perçu indument, dans un premier temps, plus de 5,2 milliards de francs CFA, puis plus de 700 millions de francs. Des commissions supposées provenir du marché de construction du réseau électrique de Libreville, en 2009, pour une part et de celui de la construction des routes Akiéni-Okondja et Koumameyong-Ovan. Deux marchés confiés par l’Etat gabonais à la société Sinohydro, en faveur de laquelle le lobbyiste, apporteur d’affaires et consul honoraire du Tchad au Gabon, a œuvré’’.