L’implication supposée ou avérée de Guillaume Soro, le président du parlement, dans la récente mutinerie des ex-rebelles, est de plus en plus évoquée. Cela, eu égard à la coïncidence de cette mutinerie avec son élection facile à la présidence de l’Assemblée nationale, alors que l’on lui présageait une fin de carrière politique. En effet, ce n’est un secret pour personne que le divorce entre l’ancien chef rebelle et ses alliés de la coalition au pouvoir, semblait pratiquement consommée lorsque le soulèvement des militaires a subitement eu lieu à Bouaké, fief historique de la rébellion. Soro Guillaume était en proie à des attaques ciblées de ses anciens alliés qui lui prédisaient une fin imminente de carrière. Touré Mamadou, le nouveau secrétaire d’Etat chargé de la Formation technique et professionnelle, ne cachait plus son antipathie envers Soro. Depuis Paris, l’ancien conseiller d’Alassane Ouattara chargé de la Jeunesse avait déclaré que ’’Soro n’est plus rien et ne sera plus rien en Côte d’Ivoire’’. Le député de Ferké, ayant pris cette attaque très au sérieux, ne s’est pas embarrassé de fioritures pour sortir ’’ses griffes’’ et forcer subtilement la main à Ouattara pour se repositionner. « (…) Le petit poste de président de l’Assemblée nationale, si on me le redonne, je serai content. Si je suis élu, j’irai voir le président Ouattara, le président Bédié, s’ils sont d’accord que je sois le président de l’Assemblée nationale, je le serai », avait-il déclaré. Cependant cette requête de Soro ne semblait pas avoir été entendue par Ouattara et Bédié, les deux hommes avaient scellé le sort de l’ancien patron des Forces nouvelles, lors d’une rencontre à Daoukro.
Mais, comme par enchantement, après la rencontre de Daoukro, les ex-rebelles se sont subitement rappelés que Ouattara leur devait des primes Ecomog. Ainsi, ils ont entrepris de se soulever dans plusieurs villes du pays pour réclamer leur dû. Et, 48 h après, Soro Guillaume a été reconduit sans coup férir à la tête de l'Assemblée nationale. Ce qui fait dire à certains observateurs de la scène politique ivoirienne qu’il y a forcément une relation implicite entre le soulèvement des ex-rebelles et la facile réélection de Soro, contribuant ainsi à le repositionner sur l’échiquier politique ivoirien. « Les mutineries ont été déclenchées, au moment même où Guillaume Soro perd sa position de deuxième personnage de l’Etat et à Abidjan. Personne ne croit à cette coïncidence», fait observer un autre observateur. Par ailleurs, depuis cette vague de mutineries, Issiaka Ouattara dit Wattao, un proche de Soro, a entrepris une tournée dans les différentes casernes du pays. Cependant, l’on s’interroge sur l’opportunité de cette tournée, eu égard aux soupçons qui pèsent sur Soro. Est-ce une tournée sincère ou une simple opération de charme pour brouiller les pistes ?
Mais, comme par enchantement, après la rencontre de Daoukro, les ex-rebelles se sont subitement rappelés que Ouattara leur devait des primes Ecomog. Ainsi, ils ont entrepris de se soulever dans plusieurs villes du pays pour réclamer leur dû. Et, 48 h après, Soro Guillaume a été reconduit sans coup férir à la tête de l'Assemblée nationale. Ce qui fait dire à certains observateurs de la scène politique ivoirienne qu’il y a forcément une relation implicite entre le soulèvement des ex-rebelles et la facile réélection de Soro, contribuant ainsi à le repositionner sur l’échiquier politique ivoirien. « Les mutineries ont été déclenchées, au moment même où Guillaume Soro perd sa position de deuxième personnage de l’Etat et à Abidjan. Personne ne croit à cette coïncidence», fait observer un autre observateur. Par ailleurs, depuis cette vague de mutineries, Issiaka Ouattara dit Wattao, un proche de Soro, a entrepris une tournée dans les différentes casernes du pays. Cependant, l’on s’interroge sur l’opportunité de cette tournée, eu égard aux soupçons qui pèsent sur Soro. Est-ce une tournée sincère ou une simple opération de charme pour brouiller les pistes ?