Ce genre de mouvement d’humeur, de ras le bol militaire, l’histoire récente de la Côte d’Ivoire en compte un certain nombre. Le dernier en date du même type remonte à novembre 2014. A l’époque, c’était déjà Bouaké et ses militaires qui donnèrent le coup d’envoi de manifestations qui allaient s’étendre de Ferkessédougou, à San Pedro en passant par Bondoukou ou Abidjan-Abobo Akouédo.
A l’époque au cœur de la vindicte militaire, déjà les arriérés de soldes, des promotions des sous-officiers et les problèmes de logement des familles de soldats. Fin 2014, il s’agissait, disaient les militaires, de revendications et non de mutinerie. Un discours qui sera très certainement repris aujourd’hui lorsque le ministre de la Défense, Alain Richard Donwhai, ira à la rencontre des insurgés de Bouaké. Des militaires qui semblent aujourd’hui assez déterminés à obtenir gain de cause et qui n’ont certainement pas choisi par hasard de se rappeler au bon souvenir du gouvernement ce vendredi.
La semaine prochaine est en effet une semaine cruciale pour la Côte d’Ivoire avec lundi la reconduction ou non à la présidence de l’Assemble nationale de l’ex-chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro, la nomination de plus en plus proche d’un premier vice-président dans l’histoire de la Côte d’Ivoire et la probable constitution d’un nouveau gouvernement. Des sujets qu’il est toujours préférable d’aborder quand le climat social, et qui plus est militaire, est apaisé.
Par RFI
A l’époque au cœur de la vindicte militaire, déjà les arriérés de soldes, des promotions des sous-officiers et les problèmes de logement des familles de soldats. Fin 2014, il s’agissait, disaient les militaires, de revendications et non de mutinerie. Un discours qui sera très certainement repris aujourd’hui lorsque le ministre de la Défense, Alain Richard Donwhai, ira à la rencontre des insurgés de Bouaké. Des militaires qui semblent aujourd’hui assez déterminés à obtenir gain de cause et qui n’ont certainement pas choisi par hasard de se rappeler au bon souvenir du gouvernement ce vendredi.
La semaine prochaine est en effet une semaine cruciale pour la Côte d’Ivoire avec lundi la reconduction ou non à la présidence de l’Assemble nationale de l’ex-chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro, la nomination de plus en plus proche d’un premier vice-président dans l’histoire de la Côte d’Ivoire et la probable constitution d’un nouveau gouvernement. Des sujets qu’il est toujours préférable d’aborder quand le climat social, et qui plus est militaire, est apaisé.
Par RFI