Franz Beckenbauer a été inculpé ce jeudi 1er septembre par la justice suisse pour gestion déloyale et blanchiment d'argent. Ce dernier fait partie d'un groupe de 4 personnes, toutes membres de la présidence du comité d'organisation du mondial 2006 et qui sont poursuivies par la justice suisse dans cette affaire: Hans-Rudolf Schmidt, Theo Zwanziger et Wolfgang Niersbach.
Le parquet fédéral suisse avait au préalable annoncé avoir ouvert une enquête pour blanchiment d'argent contre la légende du football allemand, dans le cadre des soupçons de corruption sur l'attribution de la compétition. "Je confirme qu'une opération est en cours dans ce contexte", avait simplement répondu à la presse, par courrier électronique, une porte-parole du parquet, confirmant une information divulguée jeudi matin par le magazine allemand Der Spiegel.
En octobre 2015, Der Spiegel avait affirmé que l'Allemagne aurait utilisé un fonds secret de 10 millions de Francs suisses (6,7 millions d'euros) pour acheter des voix et obtenir l'organisation du Mondial-2006. Ce fonds aurait été alimenté, à la demande de Franz Beckenbauer, par l'ancien patron d'Adidas, le défunt Robert Louis-Dreyfus, peu avant l'été 2000, période à laquelle s'est faite l'attribution de la Coupe du monde à l'Allemagne, d'une courte marge (12 voix contre 11), aux dépens de l'Afrique du Sud.
Afp
Le parquet fédéral suisse avait au préalable annoncé avoir ouvert une enquête pour blanchiment d'argent contre la légende du football allemand, dans le cadre des soupçons de corruption sur l'attribution de la compétition. "Je confirme qu'une opération est en cours dans ce contexte", avait simplement répondu à la presse, par courrier électronique, une porte-parole du parquet, confirmant une information divulguée jeudi matin par le magazine allemand Der Spiegel.
En octobre 2015, Der Spiegel avait affirmé que l'Allemagne aurait utilisé un fonds secret de 10 millions de Francs suisses (6,7 millions d'euros) pour acheter des voix et obtenir l'organisation du Mondial-2006. Ce fonds aurait été alimenté, à la demande de Franz Beckenbauer, par l'ancien patron d'Adidas, le défunt Robert Louis-Dreyfus, peu avant l'été 2000, période à laquelle s'est faite l'attribution de la Coupe du monde à l'Allemagne, d'une courte marge (12 voix contre 11), aux dépens de l'Afrique du Sud.
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