ABIDJANACTU.COM En octobre 2010, lorsqu’il briguait pour la première fois la magistrature suprême du pays, Alassane Ouattara promettait des « solutions » pour sortir la Côte d’Ivoire du marasme économique dans lequel elle se trouvait. Mais c’est surtout un nouveau style de gouvernance que l’économiste va apporter.
Très méticuleux et organisé, il reste très attentif à tout, même du moindre détail. Alassane Ouattara ne laisse rien au hasard.
Au Palais, c’est lui qui impulse tous les projets, définit leur exécution, en confie le suivi au ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Koulibaly, et la réalisation au Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, et son gouvernement.
Chaque mardi, en général, le Premier ministre préside un conseil de gouvernement, dont l’objectif est de plancher sur les dossiers qui seront sur la table du conseil des ministres, prévu le lendemain, mercredi.
Avant chaque conseil des ministres, le président Ouattara fait une séance de travail avec le Premier ministre et le secrétaire général de la présidence pour une « mise à niveau » sur les dossiers qui seront débattus. En fait, il s’imprègne des travaux du conseil de gouvernement tenu la veille, et qui vise à préparer le conseil des ministres.
Au cours du conseil, le président Ouattara suit avec une attention particulière les discussions autour des dossiers à l’ordre du jour, prend note à tout moment, pose des questions précises aux ministres. Et, après le conseil des ministres, en fonction des questions urgentes ou préoccupantes, il rencontre en aparté à son bureau le Premier ministre et le ministre concerné.
L’une des innovations qu’il a apportées, c’est le séminaire gouvernemental. Tous les 6 mois, il réunit tous les membres du gouvernement, pour réfléchir sur les actions à mener, les projets à conduire, les décisions à prendre, pour la bonne marche du pays et le bien-être des populations.
Au cours de ce conclave, les ministres sont sous pression. Chacun est soumis à un « exercice » oral de 10min, au cours duquel il doit expliquer, arguments à l’appui, ce qu’il a fait et va faire dans son département pour les six prochains mois. Ensuite, il doit répondre aux questions que le chef de l’Etat et ses collègues pourraient éventuellement lui poser, histoire de mieux comprendre un sujet ou encore pour avoir des précisions. Et, au terme de ce séminaire gouvernemental, le programme de travail du gouvernement (PTG) est élaboré.
Pour autant, Alassane Ouattara ne se limite pas à ses « rendez-vous » avec ses ministres. Au quotidien, il s’informe régulièrement auprès du secrétaire général de la Présidence, Amadou Gon Koulibaly, et du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, sur l’évolution de tous les dossiers. Quand il veut se renseigner sur l’état d’avancement d’un projet, on lui fait un mémo en une demi-page. Là, la consigne est très claire : aller à l’essentiel, pas de littérature. Avec Alassane Ouattara, c’est l'administration zéro papier chère aux pays anglo-saxons comme les Etats-Unis où il a longtemps travaillé.
Au Palais, il est entouré de trois de ses hommes sûrs, auxquels il voue une confiance aveugle : Amadou Gon Koulibaly, son jeune frère Téné Birahima Ouattara, ministre des Affaires présidentielles, et son directeur de cabinet, Marcel Amon-Tanoh.
En plus d’eux, le président Ouattara fait également confiance, surtout pour leur compétence, à Philippe Serey-Eiffel et Thierry Tanoh. Tous deux sont secrétaires généraux délégués de la présidence de la République. Le premier, qui travaille à ses côtés depuis de longues années, est chargé de piloter les « grands projets », quand le second s’occupe des affaires économiques et financières.
En réalité, ces deux hommes jouent un rôle de superviseur des dossiers importants, confiés à des ministères, ou gèrent certains directement depuis la présidence.
Sorti du gouvernement, et bombardé conseiller, le ministre Cissé Bacongo a rejoint cette « dream team » du Palais présidentiel, avec une mission précise : l’élaboration de la nouvelle Constitution, qui sera soumise à référendum d’ici la fin de l’année 2016.
A ce cercle du Palais, s’ajoute le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, qui est d’un très grand apport aux côtés du président Ouattara, grâce à son efficacité et à ses réseaux nationaux et internationaux.
Avec Alassane Ouattara, la rigueur fait très peu de place à l’improvisation. Ses collaborateurs sont sans cesse sous pression. «Il gère le pays comme une entreprise avec obligation résultat», souffle l’un de ses collaborateurs, qui résume ainsi son style.
Très méticuleux et organisé, il reste très attentif à tout, même du moindre détail. Alassane Ouattara ne laisse rien au hasard.
Au Palais, c’est lui qui impulse tous les projets, définit leur exécution, en confie le suivi au ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Koulibaly, et la réalisation au Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, et son gouvernement.
Chaque mardi, en général, le Premier ministre préside un conseil de gouvernement, dont l’objectif est de plancher sur les dossiers qui seront sur la table du conseil des ministres, prévu le lendemain, mercredi.
Avant chaque conseil des ministres, le président Ouattara fait une séance de travail avec le Premier ministre et le secrétaire général de la présidence pour une « mise à niveau » sur les dossiers qui seront débattus. En fait, il s’imprègne des travaux du conseil de gouvernement tenu la veille, et qui vise à préparer le conseil des ministres.
Au cours du conseil, le président Ouattara suit avec une attention particulière les discussions autour des dossiers à l’ordre du jour, prend note à tout moment, pose des questions précises aux ministres. Et, après le conseil des ministres, en fonction des questions urgentes ou préoccupantes, il rencontre en aparté à son bureau le Premier ministre et le ministre concerné.
L’une des innovations qu’il a apportées, c’est le séminaire gouvernemental. Tous les 6 mois, il réunit tous les membres du gouvernement, pour réfléchir sur les actions à mener, les projets à conduire, les décisions à prendre, pour la bonne marche du pays et le bien-être des populations.
Au cours de ce conclave, les ministres sont sous pression. Chacun est soumis à un « exercice » oral de 10min, au cours duquel il doit expliquer, arguments à l’appui, ce qu’il a fait et va faire dans son département pour les six prochains mois. Ensuite, il doit répondre aux questions que le chef de l’Etat et ses collègues pourraient éventuellement lui poser, histoire de mieux comprendre un sujet ou encore pour avoir des précisions. Et, au terme de ce séminaire gouvernemental, le programme de travail du gouvernement (PTG) est élaboré.
Pour autant, Alassane Ouattara ne se limite pas à ses « rendez-vous » avec ses ministres. Au quotidien, il s’informe régulièrement auprès du secrétaire général de la Présidence, Amadou Gon Koulibaly, et du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, sur l’évolution de tous les dossiers. Quand il veut se renseigner sur l’état d’avancement d’un projet, on lui fait un mémo en une demi-page. Là, la consigne est très claire : aller à l’essentiel, pas de littérature. Avec Alassane Ouattara, c’est l'administration zéro papier chère aux pays anglo-saxons comme les Etats-Unis où il a longtemps travaillé.
Au Palais, il est entouré de trois de ses hommes sûrs, auxquels il voue une confiance aveugle : Amadou Gon Koulibaly, son jeune frère Téné Birahima Ouattara, ministre des Affaires présidentielles, et son directeur de cabinet, Marcel Amon-Tanoh.
En plus d’eux, le président Ouattara fait également confiance, surtout pour leur compétence, à Philippe Serey-Eiffel et Thierry Tanoh. Tous deux sont secrétaires généraux délégués de la présidence de la République. Le premier, qui travaille à ses côtés depuis de longues années, est chargé de piloter les « grands projets », quand le second s’occupe des affaires économiques et financières.
En réalité, ces deux hommes jouent un rôle de superviseur des dossiers importants, confiés à des ministères, ou gèrent certains directement depuis la présidence.
Sorti du gouvernement, et bombardé conseiller, le ministre Cissé Bacongo a rejoint cette « dream team » du Palais présidentiel, avec une mission précise : l’élaboration de la nouvelle Constitution, qui sera soumise à référendum d’ici la fin de l’année 2016.
A ce cercle du Palais, s’ajoute le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, qui est d’un très grand apport aux côtés du président Ouattara, grâce à son efficacité et à ses réseaux nationaux et internationaux.
Avec Alassane Ouattara, la rigueur fait très peu de place à l’improvisation. Ses collaborateurs sont sans cesse sous pression. «Il gère le pays comme une entreprise avec obligation résultat», souffle l’un de ses collaborateurs, qui résume ainsi son style.