L’annonce de la candidature du président de l’UDPCI, Albert Mabri Toikeusse, à la présidentielle de 2020 met à mal l’alternance au sein du RHDP et ruine les espoirs de Bédié et du PDCI-RDA. « Je n’ai pas d’inquiétude pour l’UDPCI. J’affirmerai mes ambitions personnelles un peu plus tard. Je souhaite être le candidat du RHDP aux élections présidentielles de 2020 », a déclaré Mabri Toikeusse le 29 novembre dernier au cours d’une conférence de presse. Le président de l’Union pour la Démocratie et la Paix réaffirme ainsi sa volonté de briguer la magistrature suprême en 2020 pour le compte du RHDP. Une situation qui ruine les espoirs du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire qui a longtemps misé sur l’alternance en 2020 qui ferait d’un de ses cadres candidat unique à la présidentielle sous la bannière du RHDP.
Mabri Toikeusse lance ainsi une pierre dans le jardin des deux grands du RHDP que sont le PDCI et le RDR. Depuis le 25 novembre dernier, Mabri Toikeusse et Gnamien Konan ne sont plus membres du gouvernement Duncan. Ils ont été relevés de leurs fonctions pour avoir refusé d’avaliser les candidats RHDP imposés par le chef de l’Etat. Une situation qui fragilise davantage le RHDP. Malgré la réticence de Mabri Toikeusse à sortir du RHDP, la coalition au pouvoir tangue. Bédié actuellement seul allié de Ouattara n’arrive plus à maîtriser la fronde de ses troupes. Les militants du PDCI frustrés se sont portés candidats indépendants aux élections législatives du 18 décembre prochain. Ils refusent d’entendre raison et ne veulent pas s’inscrire à l’appel à l’union lancé par Bédié.
Mabri Toikeusse lance ainsi une pierre dans le jardin des deux grands du RHDP que sont le PDCI et le RDR. Depuis le 25 novembre dernier, Mabri Toikeusse et Gnamien Konan ne sont plus membres du gouvernement Duncan. Ils ont été relevés de leurs fonctions pour avoir refusé d’avaliser les candidats RHDP imposés par le chef de l’Etat. Une situation qui fragilise davantage le RHDP. Malgré la réticence de Mabri Toikeusse à sortir du RHDP, la coalition au pouvoir tangue. Bédié actuellement seul allié de Ouattara n’arrive plus à maîtriser la fronde de ses troupes. Les militants du PDCI frustrés se sont portés candidats indépendants aux élections législatives du 18 décembre prochain. Ils refusent d’entendre raison et ne veulent pas s’inscrire à l’appel à l’union lancé par Bédié.