C’est avec indignation que j’ai appris l’interpellation de Vamara Coulibaly, Yacouba Gbané et Franck Bamba Mamadou, respectivement directeurs de publication des quotidiens l’Inter et Soir Info, Le Temps et Notre Voie, qui répondaient à une convocation de la gendarmerie, et leurs collaborateurs Hamadou Ziao (rédacteur en chef de l’Inter), Jean Bédel Gnago (Soir info) et Ferdinand Bailly (Le temps). Ces journalistes sont accusés de "divulgation de fausses informations" et ‘’d’incitation à la mutinerie’’ selon le gouvernement.
J’aimerais rappeler au régime de M. Ouattara que la liberté de la presse est garantie par l’article 18 de la Constitution qu’il a fait voter au forceps et que la dépénalisation du délit de presse est le résultat d’un long combat engagé par les démocrates ivoiriens et auquel le président Laurent Gbagbo a fait droit dès son arrivée au pouvoir.
Dans notre pays, des mutins paralysent des villes pendant des jours, font du chantage à l’Etat en prenant en otage la population, ralentissent les activités économiques mais aucun d’entre eux n’est arrêté. Bien au contraire, le gouvernement leur distribue des millions de francs du contribuable pour célébrer l’impunité dont ils jouissent et parce que des journalistes font leur travail, ils sont arrêtés et détenus dans un camp de gendarmerie.
Je condamne sans réserve l'arrestation et l'incarcération de ces journalistes et exprime ma solidarité agissante à toute la presse libre et indépendante de Côte d’Ivoire.
L'incarcération des journalistes est aussi une manœuvre du régime Ouattara visant à faire taire les médias et à les empêcher de libérer la parole et d'éclairer l'opinion sur les vrais enjeux de notre pays et surtout sur l’épisode honteux des primes versées aux mutins à l’instar de mercenaires de guerre.
Je note que la persécution de la presse, des défenseurs des droits de l'Homme et des militants des partis d'opposition, consacre la fermeture de tous les espaces juridiques et d'expression démocratique, dans un climat sociopolitique délétère, caractérisé déjà par la volonté du pouvoir de museler la démocratie.
J’appelle à la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers d'opinion et l'arrêt des harcèlements et persécutions des journalistes et des défenseurs des droits humains.
J’invite les forces vives de la nation à se mobiliser et à s'engager résolument contre la confiscation des libertés publiques et individuelles et prends à témoin la communauté internationale quant aux violations constantes des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
Stéphane Kipré
Président de l’UNG
J’aimerais rappeler au régime de M. Ouattara que la liberté de la presse est garantie par l’article 18 de la Constitution qu’il a fait voter au forceps et que la dépénalisation du délit de presse est le résultat d’un long combat engagé par les démocrates ivoiriens et auquel le président Laurent Gbagbo a fait droit dès son arrivée au pouvoir.
Dans notre pays, des mutins paralysent des villes pendant des jours, font du chantage à l’Etat en prenant en otage la population, ralentissent les activités économiques mais aucun d’entre eux n’est arrêté. Bien au contraire, le gouvernement leur distribue des millions de francs du contribuable pour célébrer l’impunité dont ils jouissent et parce que des journalistes font leur travail, ils sont arrêtés et détenus dans un camp de gendarmerie.
Je condamne sans réserve l'arrestation et l'incarcération de ces journalistes et exprime ma solidarité agissante à toute la presse libre et indépendante de Côte d’Ivoire.
L'incarcération des journalistes est aussi une manœuvre du régime Ouattara visant à faire taire les médias et à les empêcher de libérer la parole et d'éclairer l'opinion sur les vrais enjeux de notre pays et surtout sur l’épisode honteux des primes versées aux mutins à l’instar de mercenaires de guerre.
Je note que la persécution de la presse, des défenseurs des droits de l'Homme et des militants des partis d'opposition, consacre la fermeture de tous les espaces juridiques et d'expression démocratique, dans un climat sociopolitique délétère, caractérisé déjà par la volonté du pouvoir de museler la démocratie.
J’appelle à la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers d'opinion et l'arrêt des harcèlements et persécutions des journalistes et des défenseurs des droits humains.
J’invite les forces vives de la nation à se mobiliser et à s'engager résolument contre la confiscation des libertés publiques et individuelles et prends à témoin la communauté internationale quant aux violations constantes des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
Stéphane Kipré
Président de l’UNG