ABIDJANACTU.COM Le premier témoin du 27 juillet, M. Amadou Dembélé, a raconté comment son frère Dao Drissa a été appréhendé à Anono, le 16 décembre 2010, alors qu’il se rendait à la RTI pour participer à la marche lancée par le RHDP. Son récit lui a arraché des larmes. «Ce jour-là, moi-même je n’étais pas là. Mais ce sont les rescapés qui sont venus me raconter cela à Koumassi. Mon frère participait à la marche quand il a été pris vers Anono par les hommes en treillis. Il a été conduit à la préfecture de police où il a été maltraité avant d’être déféré à la MACA. Il est mort là-bas…», a raconté le témoin en pleurs.
Le témoin Amadou Dembélé n’a pas manqué de soutenir que c’est Mme Gbagbo qui est responsable de ce qui est arrivé à son frère. « Oui, M. le président, c’est Mme Gbagbo qui a donné des ordres parce que c’est elle et son mari qui étaient au pouvoir. Comme c’est eux qui étaient au pouvoir, voilà pourquoi je dis que c’est elle la vraie coupable », a-t-il ajouté.
A sa suite, le parquet a fait venir M. Souleymane Soumahoro qui dit avoir perdu un œil le 28 février 2016 alors qu’il travaillait avec ses apprentis. Ce jour-là, précise-t-il, « des éléments de la BAE, cagoulés, sont venus dans mon garage. Ils nous ont tenus en respect avec leurs armes. Ils nous ont demandé de nous coucher et c’est ainsi qu’étant à terre, j’ai reçu une bouteille en pleine face. J’ai aussi un ami du nom de Jules Alfred qui était venu me rendre visite. Lui aussi a été battu par un certain Hugues Dokui, un élément de la BAE. Et, par la suite, Jules Alfred est décédé ».
Comme ses prédécesseurs, Soumahoro a insisté sur le fait c’est Simone Gbagbo la responsable de ce qui leur est arrivé, son ami et lui. Me Ange Rodrigue Dadjé lui a rétorqué que la police ivoirienne a un directeur général. Par conséquent, Hugues Dokui ne saurait dépendre de Mme Gbagbo qui n’est pas DG de la police nationale. Mais le témoin a réitéré que « c’est Mme Gbagbo la responsable parce que c’est son mari et elle qui étaient au pouvoir ». Cette phrase commence à agacer les avocats de la défense qui soupçonnent les témoins de l’accusation d’avoir eu des séances de travail avec Issiaka Diaby, le leader des victimes de la crise ivoirienne.
Anel’G
Le témoin Amadou Dembélé n’a pas manqué de soutenir que c’est Mme Gbagbo qui est responsable de ce qui est arrivé à son frère. « Oui, M. le président, c’est Mme Gbagbo qui a donné des ordres parce que c’est elle et son mari qui étaient au pouvoir. Comme c’est eux qui étaient au pouvoir, voilà pourquoi je dis que c’est elle la vraie coupable », a-t-il ajouté.
A sa suite, le parquet a fait venir M. Souleymane Soumahoro qui dit avoir perdu un œil le 28 février 2016 alors qu’il travaillait avec ses apprentis. Ce jour-là, précise-t-il, « des éléments de la BAE, cagoulés, sont venus dans mon garage. Ils nous ont tenus en respect avec leurs armes. Ils nous ont demandé de nous coucher et c’est ainsi qu’étant à terre, j’ai reçu une bouteille en pleine face. J’ai aussi un ami du nom de Jules Alfred qui était venu me rendre visite. Lui aussi a été battu par un certain Hugues Dokui, un élément de la BAE. Et, par la suite, Jules Alfred est décédé ».
Comme ses prédécesseurs, Soumahoro a insisté sur le fait c’est Simone Gbagbo la responsable de ce qui leur est arrivé, son ami et lui. Me Ange Rodrigue Dadjé lui a rétorqué que la police ivoirienne a un directeur général. Par conséquent, Hugues Dokui ne saurait dépendre de Mme Gbagbo qui n’est pas DG de la police nationale. Mais le témoin a réitéré que « c’est Mme Gbagbo la responsable parce que c’est son mari et elle qui étaient au pouvoir ». Cette phrase commence à agacer les avocats de la défense qui soupçonnent les témoins de l’accusation d’avoir eu des séances de travail avec Issiaka Diaby, le leader des victimes de la crise ivoirienne.
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