ABIDJANACTU.COM Fondatrice de l’Ecole de danse et d’échanges culturels (EDEC), Marie Rose Guiraud est très attachée à la culture ivoirienne. Récemment, conviée, en tant que marraine artistique, à un concours de danse et de théâtre dénommé « Sankofa », à Grand-Bassam, la célèbre chorégraphe s’est indignée de ne voir les organisateurs jouer aucune danse du terroir ivoirien à cette cérémonie. Ainsi, elle a pris la parole pour cracher ses vérités au public et aux initiateurs de cet événement. « Notre culture s’appauvrit. Je n’ai vu ici aucune danse de Côte d’Ivoire. On est en perdition. Tous les Ivoiriens s’habillent comme des Zaïrois (ndlr : ancienne appellation des ressortissants de la RD Congo) pour danser. L’art n’est pas un amusement», a-t-elle martelé.
Ensuite, Marie Rose Guiraud a fait savoir que la tradition ivoirienne est rentable, et elle en est un exemple palpable. « Vous ne pouvez pas exporter la danse contemporaine aux Etats-Unis, car vous n’aurez pas de contrat. Beaucoup de Noirs américains cherchent leur origine. C’est à travers nos chants, notre culture, qu’ils se retrouvent », a fait savoir la chorégraphe, rentrée au pays après plus de 10 années passées aux Etats-Unis.
Ensuite, Marie Rose Guiraud a fait savoir que la tradition ivoirienne est rentable, et elle en est un exemple palpable. « Vous ne pouvez pas exporter la danse contemporaine aux Etats-Unis, car vous n’aurez pas de contrat. Beaucoup de Noirs américains cherchent leur origine. C’est à travers nos chants, notre culture, qu’ils se retrouvent », a fait savoir la chorégraphe, rentrée au pays après plus de 10 années passées aux Etats-Unis.