ABIDJANACTU.COM Au Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), c’est un sujet tabou. Personne n’ose en parler. Tout le monde fait comme si la situation était normale, alors qu’elle ne l’est pas du tout. Près d’un an après la fin de l’administration provisoire, le Burida n’a toujours pas renouvelé sa direction générale.
Pourtant, avec l’adoption du nouveau décret portant fonctionnement de la structure, le Burida s’est doté de nouveaux textes qui ont défini clairement les conditions d’élection d’un PCA et de désignation d’un directeur général.
Ainsi, Séry Sylvain a été élu PCA en octobre 2015, après un long processus électoral. Aujourd’hui, c’est la question du renouvellement de la direction générale qui suscite interrogation et même colère chez des artistes. Dans l’esprit de nombreux membres associés, la nouvelle appellation des sociétaires du Burida, on ne comprend pas pourquoi l’intérim de l’actuelle directrice générale, Mme Irène Vieira, dure encore. Surtout que celui du comité provisoire de gestion, conduit par Léonard Groguhet, a pris fin. Pour justement « normaliser la situation », le Conseil d’administration avait lancé au mois de mai un appel à candidatures, dont le verdict devait être rendu en juin.
Plus d’un mois plus tard, le directeur général n’est toujours pas connu. « Il y a un véritable blocage. La tutelle veut imposer Mme Vieira qui a le soutien du ministre Bandaman», accuse une source au Burida, sous le couvert de l’anonymat, de peur de représailles. Pour 0son maintien au poste de DG du Burida, Mme Vieira a répondu à l’appel à candidatures qui, il faut l’avouer, n’a pas été lancé dans les règles de l’art par le Conseil d’administration. Les administrateurs du Burida ont pris sur eux la décision de conduire ce processus, alors que, pour des soucis de transparence et de rigueur, il aurait été plus judicieux de confier cette tâche à un cabinet spécialisé.
Du côté des artistes, on n’entend pas les choses de cette oreille. Des voix s’élèvent pour contester le maintien de Mme Vieira à la tête de la direction générale du Burida, après l’intérim. Certains menacent même de faire grand bruit. Pour eux, il faut passer à un nouveau cap, avec de nouvelles têtes. Pour éviter une crise ouverte, qui attirerait les feux des projecteurs à nouveau sur le Burida, le processus est bloqué. Une vraie partie d’échecs qui n’est pas prête de connaître son dénouement.
Pourtant, avec l’adoption du nouveau décret portant fonctionnement de la structure, le Burida s’est doté de nouveaux textes qui ont défini clairement les conditions d’élection d’un PCA et de désignation d’un directeur général.
Ainsi, Séry Sylvain a été élu PCA en octobre 2015, après un long processus électoral. Aujourd’hui, c’est la question du renouvellement de la direction générale qui suscite interrogation et même colère chez des artistes. Dans l’esprit de nombreux membres associés, la nouvelle appellation des sociétaires du Burida, on ne comprend pas pourquoi l’intérim de l’actuelle directrice générale, Mme Irène Vieira, dure encore. Surtout que celui du comité provisoire de gestion, conduit par Léonard Groguhet, a pris fin. Pour justement « normaliser la situation », le Conseil d’administration avait lancé au mois de mai un appel à candidatures, dont le verdict devait être rendu en juin.
Plus d’un mois plus tard, le directeur général n’est toujours pas connu. « Il y a un véritable blocage. La tutelle veut imposer Mme Vieira qui a le soutien du ministre Bandaman», accuse une source au Burida, sous le couvert de l’anonymat, de peur de représailles. Pour 0son maintien au poste de DG du Burida, Mme Vieira a répondu à l’appel à candidatures qui, il faut l’avouer, n’a pas été lancé dans les règles de l’art par le Conseil d’administration. Les administrateurs du Burida ont pris sur eux la décision de conduire ce processus, alors que, pour des soucis de transparence et de rigueur, il aurait été plus judicieux de confier cette tâche à un cabinet spécialisé.
Du côté des artistes, on n’entend pas les choses de cette oreille. Des voix s’élèvent pour contester le maintien de Mme Vieira à la tête de la direction générale du Burida, après l’intérim. Certains menacent même de faire grand bruit. Pour eux, il faut passer à un nouveau cap, avec de nouvelles têtes. Pour éviter une crise ouverte, qui attirerait les feux des projecteurs à nouveau sur le Burida, le processus est bloqué. Une vraie partie d’échecs qui n’est pas prête de connaître son dénouement.