Faut-il comprendre l’esprit et la lettre de l’action militaire menée tout récemment par les ex-combattants, la gendarmerie, les sapeurs pompiers militaires et les agents des eaux et forêts de Côte d’Ivoire ? La question pour le moins qu’on puisse dire, mérite d’être posée. Et en tant que membre de la société civile, je me suis soumis à un tel exercice, comprendre l’arrière fonde de la révolte des amis d’hier d’Alassane Ouattara. En effet, et ce n’est un secret pour personne, le monde reste aujourd’hui encore en proie à de nombreux conflits internes ou externes qui représentent une entrave sérieuse au développement de continent, mais bien précisément des populations. Et quand il s’agit d’inclure, dans le règlement de ce conflit, un décaissement inopportun et incompréhensible d’une importante somme d’argent, je dis que nous sommes en face d’un loup dévoreur qu’il faut arrêter dès maintenant. En effet, la compréhension des causes profondes d’un conflit passe nécessairement par la connaissance de l’environnement sociopolitique. Or, l’environnement sociopolitique, c’est la grève des fonctionnaires et ses conséquences. L’environnement actuel du pays, c’est la révolte de l’ensemble des corps habillés contre le régime. Je voudrais donc avant tout, me prononcer sur les effets pervers de cette grève des fonctionnaires, notamment sur l’attitude du nouveau Premier ministre vis-à-vis des fonctionnaires. J’ai lu dans la presse qu’Amadou Gon, tout nouveau Premier ministre du dernier gouvernement du régime Ouattara a séquestré des leaders syndicaux, les obligeant à faire une déclaration qu’ils n’avaient pas prévu faire. J’ai aussi lu dans la presse qu’il expliquait son patronyme qui, selon lui, signifie Lion. Autrement, le nom ‘’Gon’’ veut dire ‘’Lion’’. Je voudrais exhorter le premier ministre qu’il ferait mieux de recourir à la culture du peuple sénoufo. Je voudrais dire à Amadou Gon que le mot Gon ne signifie nullement Lion. Gon veut dire ‘’singe’’. Il ne faut pas travestir l’histoire de tout un peuple. Parce que votre père, un homme noble, n’a jamais travesti l’histoire des Sénoufo. Je connais le père d’Amadou et je connais son grand père ? Je connais aussi les œuvres de son arrière grand-père. Le vieux Gon est un homme de paix et de compréhension des aspirations du peuple sénoufo. En effet, à chaque fois qu’il y avait un litige, le vieux Gon était là pour apaiser les cœurs et non pour agresser le bon sens. Il n’avait jamais obligé quelqu’un à faire ce qu’il ne voulait pas. Les Djoulaba, c'est-à-dire le Dioula, avait beaucoup de respect pour lui. Or l’attitude, du reste, belliqueuse d’Amadou Gon démontre qu’il n’a rien de son père, qui fut l’un des plus grands fidèles de Yacé Philippe. Lorsqu’une crise éclatait entre Yacé et Houphouët-Boigny, c’est le vieux Gon qui par ses conseils, faisait baisser la tension et cela par sa sagesse et sa grande vision. Comment son petit fils peut-il s’inscrire dans ce qui parait adhésif au conflit ? J’invite donc le premier ministre à écouter le peuple ivoirien pour mieux comprendre ses aspirations. La grève des fonctionnaires n’est-elle pas légale et légitime ? Comment peut-on accepter de résoudre un problème qui, en réalité n’a pas de sens et refuser de résoudre ce qui parait légale et légitime.
Ne jamais accorder une prime aux deux-poids deux mesures
Les mouvements d’humeur dans l’armée sont révélateurs de la présence de mercenaires lors du conflit postélectoral. Comment comprendre, que des soldats revendiquent une prime dite ECOMOG dans un pays de grande démocratie ou le qualificatif essentiel du chef de l’Etat rime avec démocratie. De fait, des ex-combattants dont on croyait la situation définitivement réglée ont manifesté dans les rues, les armes au poing pour réclamer leur dû à Alassane Ouattara. Et pour parvenir à se faire entendre, à Bouaké où ils ont manifesté, ces mutins ont attaqué au moins, une dizaine de commissariats tout en tirant en l’air et ont dressé des barricades au centre-ville, coupant ainsi, toute circulation à la population. Des hommes qui revendiquent le paiement de leur solde et qui, pour ce faire, prennent position à divers carrefours stratégiques de la ville et circulent dans des véhicules de police. Alors que l’on croyait que ces mouvements allaient se limiter seulement à Bouaké, les villes comme Korhogo, Odienné, Bondoukou, San-Pedro et Daoukro ont également été secouées par les évènements, suscitant ainsi la fermeture des commerces dans ces villes concernées. En tant que spiritualiste, je voudrais dire aux Ivoiriens de ne pas voir le côté revendication des populations. Mais plutôt le réveil des Ivoiriens que Dieu a suscité. Qui l’eut cru. Des Ivoiriens issus de toutes les couches sociales qui revendiquent. Des ex-combattants, amis d’hier d’Alassane Ouattara qui se révoltent contre lui. Des ex-FDS qui furent maltraitées au point de ne pouvoir lever le petit doigt ne serait-ce que pour donner leur opinion sur un sujet d’intérêt national et qui, aujourd’hui revendiquent. Et ensuite des gendarmes, le corps d’élite qui n’a jamais revendiqué qui prend des villes en otage sous prétexte qu’on doit leur donner aussi ce qu’on a donné aux ex-combattants. Frères ivoiriens, Dieu qui est Seul capable de changer le destin de ce pays est à l’œuvre. Ce qui se passe est le début de la fin du régime Ouattara. Comment en effet, comprendre que des dozos demandent eux aussi à) Ouattara le paiement de leurs primes pour avoir assassiné et violé des femmes enceintes ?
De la grève des fonctionnaires
S’agissant de la grève des fonctionnaires, j’ai comme l’impression qu’Alassane Ouattara veut corrompre le jour pour que celui-ci devienne la nuit. Ce régime, je le dis, est tellement aveuglé par la haine et la méchanceté qu’il accuse ceux qui n’ont vraiment rien à voir avec cette grève. Or donc lorsque des fonctionnaires étaient en grève sous Gbagbo, c’était Ouattara et le RDR qui les manipulaient ? Comment accuser le parti de Laurent Gbagbo de manipuler tous les fonctionnaires de Côte d’Ivoire ? Cela dit, ce parti est le plus majoritaire et doit donc revenir très vite au pouvoir. Puisqu’il a la capacité de faire adhérer tout le peuple y compris les militaires à son idéologie. Cela dit, Ouattara doit démissionner. Lui qui pense que Gbagbo est capable de mettre son régime en danger alors que le pauvre croupit dans les geôles des Blancs à La Haye. Je voudrais une fois de plus l’interpeller. S’il ne veut pas susciter un autre drame identitaire, qu’il écoute le peuple de Côte d’Ivoire et qu’il tienne compte de son aspiration au lieu de le menacer avec des baïonnettes. Il faut également qu’il écoute le clergé. Aujourd’hui, les soupçons qui pèsent sur les officiers de l’armée relatifs au détournement de plusieurs milliards légitiment les revendications des fonctionnaires. C’est pourquoi brandir la menace ne pourra rien régler. Au contraire, en refusant de payer les fonctionnaires sous prétexte d’être mis en grève, est une autre crise en gestation. Ma solution à tous ces problèmes est qu’il faut mettre en place un gouvernement de confiance capable de créer les conditions d’un apaisement social. Un gouvernement capable de faire revenir tous les exilés et capable de faire libérer tous les prisonniers de la crise post-électorale pour que la Côte d’Ivoire se porte mieux. Tant qu’un gouvernement de cette nature n’est pas mis en place, la crise de méfiance va perdurer. Enfin il faut qu’Alassane Ouattara range les armes parce qu’on ne construit pas un Etat avec des fusils et des emprisonnements. Un Etat se construit dans la paix et dans la concorde. La méchanceté, les tortures et les emprisonnements sont un frein au développement d’un Etat. Si ce régime ne le sait pas, qu’il laisse le pouvoir à ceux qui le savent. A vendredi prochain !
In Le Quotidien d’Abidjan
Ne jamais accorder une prime aux deux-poids deux mesures
Les mouvements d’humeur dans l’armée sont révélateurs de la présence de mercenaires lors du conflit postélectoral. Comment comprendre, que des soldats revendiquent une prime dite ECOMOG dans un pays de grande démocratie ou le qualificatif essentiel du chef de l’Etat rime avec démocratie. De fait, des ex-combattants dont on croyait la situation définitivement réglée ont manifesté dans les rues, les armes au poing pour réclamer leur dû à Alassane Ouattara. Et pour parvenir à se faire entendre, à Bouaké où ils ont manifesté, ces mutins ont attaqué au moins, une dizaine de commissariats tout en tirant en l’air et ont dressé des barricades au centre-ville, coupant ainsi, toute circulation à la population. Des hommes qui revendiquent le paiement de leur solde et qui, pour ce faire, prennent position à divers carrefours stratégiques de la ville et circulent dans des véhicules de police. Alors que l’on croyait que ces mouvements allaient se limiter seulement à Bouaké, les villes comme Korhogo, Odienné, Bondoukou, San-Pedro et Daoukro ont également été secouées par les évènements, suscitant ainsi la fermeture des commerces dans ces villes concernées. En tant que spiritualiste, je voudrais dire aux Ivoiriens de ne pas voir le côté revendication des populations. Mais plutôt le réveil des Ivoiriens que Dieu a suscité. Qui l’eut cru. Des Ivoiriens issus de toutes les couches sociales qui revendiquent. Des ex-combattants, amis d’hier d’Alassane Ouattara qui se révoltent contre lui. Des ex-FDS qui furent maltraitées au point de ne pouvoir lever le petit doigt ne serait-ce que pour donner leur opinion sur un sujet d’intérêt national et qui, aujourd’hui revendiquent. Et ensuite des gendarmes, le corps d’élite qui n’a jamais revendiqué qui prend des villes en otage sous prétexte qu’on doit leur donner aussi ce qu’on a donné aux ex-combattants. Frères ivoiriens, Dieu qui est Seul capable de changer le destin de ce pays est à l’œuvre. Ce qui se passe est le début de la fin du régime Ouattara. Comment en effet, comprendre que des dozos demandent eux aussi à) Ouattara le paiement de leurs primes pour avoir assassiné et violé des femmes enceintes ?
De la grève des fonctionnaires
S’agissant de la grève des fonctionnaires, j’ai comme l’impression qu’Alassane Ouattara veut corrompre le jour pour que celui-ci devienne la nuit. Ce régime, je le dis, est tellement aveuglé par la haine et la méchanceté qu’il accuse ceux qui n’ont vraiment rien à voir avec cette grève. Or donc lorsque des fonctionnaires étaient en grève sous Gbagbo, c’était Ouattara et le RDR qui les manipulaient ? Comment accuser le parti de Laurent Gbagbo de manipuler tous les fonctionnaires de Côte d’Ivoire ? Cela dit, ce parti est le plus majoritaire et doit donc revenir très vite au pouvoir. Puisqu’il a la capacité de faire adhérer tout le peuple y compris les militaires à son idéologie. Cela dit, Ouattara doit démissionner. Lui qui pense que Gbagbo est capable de mettre son régime en danger alors que le pauvre croupit dans les geôles des Blancs à La Haye. Je voudrais une fois de plus l’interpeller. S’il ne veut pas susciter un autre drame identitaire, qu’il écoute le peuple de Côte d’Ivoire et qu’il tienne compte de son aspiration au lieu de le menacer avec des baïonnettes. Il faut également qu’il écoute le clergé. Aujourd’hui, les soupçons qui pèsent sur les officiers de l’armée relatifs au détournement de plusieurs milliards légitiment les revendications des fonctionnaires. C’est pourquoi brandir la menace ne pourra rien régler. Au contraire, en refusant de payer les fonctionnaires sous prétexte d’être mis en grève, est une autre crise en gestation. Ma solution à tous ces problèmes est qu’il faut mettre en place un gouvernement de confiance capable de créer les conditions d’un apaisement social. Un gouvernement capable de faire revenir tous les exilés et capable de faire libérer tous les prisonniers de la crise post-électorale pour que la Côte d’Ivoire se porte mieux. Tant qu’un gouvernement de cette nature n’est pas mis en place, la crise de méfiance va perdurer. Enfin il faut qu’Alassane Ouattara range les armes parce qu’on ne construit pas un Etat avec des fusils et des emprisonnements. Un Etat se construit dans la paix et dans la concorde. La méchanceté, les tortures et les emprisonnements sont un frein au développement d’un Etat. Si ce régime ne le sait pas, qu’il laisse le pouvoir à ceux qui le savent. A vendredi prochain !
In Le Quotidien d’Abidjan